Alice PICARD

Alice PICARD

Alice PICARD

E-mail : alice.picard@ehesp.fr (pro)


Discipline(s) : Science politique

Titre(s) : Ingénieure de recherche

Diplôme(s) : Docteure en science politique

Appartenance(s) : Département des sciences humaines et sociales (SHS), UMR 6051 ARENES

Cursus

Depuis septembre 2024 : Ingénieure de recherche, projet de recherche AuReLia (Autonomy Regimes in Long-Term Care Arrangements: Instrumentation and Territories)

2021-2024 : Enseignante de sciences économiques et sociale

Depuis 2020 : Membre associée du laboratoire Arènes UMR 6051

2021 : Agrégation de sciences économiques et sociales

2020 : Qualification en section 04 du CNU

2020-2024 : Participation au projet de recherche Love Leave sur les Français·es musulman·es installé·es à l’étranger.

2015-2019 : Doctorat en science politique de l’Université de Rennes 1, sous la direction d’Erik Neveu
Thèse intitulée : « Gouvernement de la visibilité religieuse et reconfiguration des frontières symboliques. La gouvernance de l’islam à travers quatre cas d’étude franco-britanniques ».

2015-2018 : Participation à l’ANR Sombrero sur les conséquences biographiques de l’engagement dans les années 1968.

2016 : Visiting PhD Student, sous la supervision de Tariq Modood
University of Bristol, School of Sociology, Politics and International Studies (SPAIS)

Recherche

Mon premier mémoire portait sur la campagne tunisienne pour l’annulation de la dette du pays, à la suite de la révolution de l’année 2011. Le mouvement étudié (Attac-CADTM Tunisie) était analysé à travers la sociologie des mouvements sociaux et en particulier du mouvement altermondialiste. « La Révolution reste à faire. La campagne pour l’annulation de la « dette odieuse » tunisienne », Mémoire de quatrième année, sous la direction de Christian Le Bart, 2013-2014

Mon deuxième mémoire portait sur les rapports des associations féministes rennaises à l’association de femmes musulmanes Al Houda (1996-2018). Le terrain rennais dialoguait avec une analyse de la presse nationale au cours des périodes qui encadraient le vote de la loi du 15 mars 2004 sur les signes ostentatoires à l’école publique et la loi d’octobre 2010 sur l’interdiction de la dissimulation du visage dans l’espace public. Pour cela, j’ai recouru une nouvelle fois à la sociologie des mouvements sociaux et en particulier aux travaux sur l’histoire du mouvement féministe. « La cause des femmes musulmanes : parler ou être parlées ? », Mémoire de master, sous la direction d’Érik Neveu, 2014-2015

Ma thèse portait sur la gouvernance municipale de l’islam dans quatre villes françaises et britanniques. J’ai étudié la construction de l’islam en problème public et l’impact des dits « modèles nationaux » sur l’action publique locale. « Gouvernement de la visibilité religieuse et reconfiguration des frontières symboliques. La gouvernance municipale de l’islam à travers quatre cas d’étude franco-britanniques », Thèse de doctorat en science politique, sous la direction d’Erik Neveu, 2015-2019.

En parallèle de ma thèse, j’ai participé à l’équipe rennaise de l’ANR Sombrero sur les trajectoires des militant·es des années 1968. J’ai en particulier mené des entretiens avec des personnes engagées dans des organisations des gauches alternatives. Suite à la publication de l’ouvrage Changer le monde, changer sa vie, j’ai poursuivi le travail avec l’équipe rennaise. Grâce à la rencontre avec une militante associative engagée dans un travail de recherche sur les militantes lesbiennes des années 1970 à aujourd’hui à Rennes, l’ouvrage rennais paru aux PUR (2023), Protester à Rennes dans les années 1968. Mobilisations et trajectoires biographiques, a été enrichi d’un chapitre sur les trajectoires des militantes lesbiennes et féministes des années 1970 et 1980.

Après ma thèse, j’ai rejoint le projet de recherche Love Leave sur les Français·es musulman·es installé·es à l’étranger. J’ai contribué à l’élaboration du questionnaire (volet quantitatif) ainsi qu’à l’analyse des réponses. J’ai également participé à la conception du guide d’entretien et à la campagne d’entretiens avec les personnes ayant accepté de transmettre leurs coordonnées suite à leur réponse au questionnaire. Cette enquête a donné lieu à la publication de l’ouvrage La France, tu l’aimes mais tu la quittes, coordonné avec Olivier Esteves et Julien Talpin, paru au Seuil en 2024.

J'ai rejoint en septembre 2024 le projet ANR AuReLia (Autonomy Regimes in Long-Term Care Arrangements: Instrumentations and Territories). En tant qu'ingénieure de recherche, je suis chargée du cas anglais. Je contribue aux recherches portant sur l'analyse de la notion d'autonomie dans les débats parlementaires, les rapports publiés autour de dates clés (réformes majeures) ainsi qu'à travers des entretiens avec des réseaux d'experts à l'échelle nationale. La réalisation de deux monographies (Local Authorities) rentre également dans mes missions. Il s'agit d'étudier la mise en oeuvre d'une politique publique au sein de configurations locales spécifiques.

Enseignement

2016-2017 : Conférence de méthode Grands Enjeux, IEP de Rennes

2017-2018 : TD de méthodologie politique (L1 AES), Université de Rennes 2

2018-2019 : TD de méthodologie politique (L1 AES), Université de Rennes 2 / TD de sociologie des organisations (1ere année), IUT GEA de Rennes

2019-2020 : TD de méthodologie politique (L1 AES)

2020-2021 : ATER à l’Université de Rennes 2 : Constitution et régime politique de la Ve République (L1 AES) / Institutions politiques comparées (L1 LEA) / Introduction à la science politique (M1 MEEF SES) / Analyse des politiques publiques (L2 AES) / Political sociology (L2 AES)

2021-2024 : Enseignante en sciences économiques et sociales

Depuis 2020 : Chargée de cours en science politique (Master MEEF SES)